Primés au Festival de Cannes

15 Juin

 Chaque année au célebrissime Festival un jury oecuménique décerne son propre prix .

Nommés par les deux associations internationales de cinéma, SIGNIS (pour les catholiques) et INTERFILM (pour les protestants) les membres de ce jury sont des professionnels du cinéma et des chrétiens engagés.  Après avoir vu tous les films de la compétition officielle, ils en sélectionnent  un  « pour ses qualités artistiques, et les valeurs humaines et spirituelles qu’il souligne, valeurs qui sont aussi celles de l’Evangile ».

« Le Passé » de Asghar Farhadi

        remporte le Prix du Jury œcuménique 2013

 » Comment assumer sa responsabilité pour les erreurs du passé ? Sous forme de thriller, le réalisateur montre la vie d’une famille recomposée, où les secrets de chacun et la complexité des relations se dénouent peu à peu. Un film dense, profond et attachant qui illustre bien ce verset : « La vérité vous rendra libres » (Jean 8:32). »

Le Jury œcuménique a également décerné deux MENTIONS spéciales aux films :

SOSHITE CHICHI NI NARU (TEL PÈRE, TEL FILS) de Hirokazu Kore-eda
(Compétition officielle)

 » À partir de quel moment un père devient-il réellement un père ? Deux couples issus de milieux sociaux différents découvrent que leurs fils ont été échangés à la maternité. Le film pose de façon simple et subtile un dilemme humain : les liens du sang sont-ils plus importants que l’amour qui les a unis pendant sept ans ? »

MIELE de Valeria Golino
(Un Certain Regard)

  » Le film offre un regard complexe et sans préjugés sur le thème actuel de l’euthanasie. Avec pudeur et maîtrise, le réalisateur partage avec le spectateur les doutes et le malaise d’une jeune femme qui aide les malades en phase terminale à mourir : à chacun la liberté et la responsabilité de prendre position. »

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